Notes écologiques
Prairies fleuries écologiques
Préparation
Les prairies fleuries se sèment sur une terre travaillée. Pour cela, un procédé regrettable mais courant consiste à appliquer un désherbant dans les prairies ou pelouses existantes. Il m’a fallu lutter contre les idées reçues véhiculées par les lobbies des produits phytosanitaires pour prouver qu’une prairie pouvait s’installer dans un sol simplement passé au rotovator. Mieux encore, si la surface n’est pas trop grande, vous pouvez poser une bâche noire ou une vieille couverture pendant six mois sur l’herbe existante, pour nettoyer le sol avant de travailler la terre.
Semis
Le semis se fait de préférence au printemps en sol réchauffé (avril-mai selon le climat). Les prairies fleuries composées d’annuelles (coquelicot, bleuet des champs, ammi, nielle des blés…) fleurissent alors en été. Sachez qu’elles ne refleuriront l’année suivante qu’à condition qu’elles puissent se ressemer librement dans une terre à nouveau travaillée, comme cela se passait dans les champs de céréales autrefois.
Durabilité
Vous pouvez travailler la terre chaque printemps au rotovator pour incorporer les graines d’annuelles. Beaucoup d’amateurs de prairies fleuries se découragent devant cette maintenance. Aussi, je conseille souvent de laisser pousser une pelouse existante qui se transforme en prairie de graminées magnifique, sans fleurs colorées, mais dont le seul entretien consiste à faucher en fin d’été. De plus, cette solution est d’un moindre impact écologique.
2005 : photos de repérage, les fossés (herbes hautes à gauche) vont se transformer en ruisseau se déversant dans le futur étang principal, simulé par le ruban de chantier.[/caption]
Chantier : travaux de terrassement à grande échelle.[/caption]
Chantier : creusement de l’étang principal.[/caption]
2007 : L’étang principal placé en creux de terrain accueille le ponton, sa cabane ouverte et ses plantes aquatiques.[/caption]
